♦ Histoire

You play the game, I make the rules

Le contexte du forum

Rien ne se perd, rien ne se créée, tout se transforme.

LE PREMIER ACTE.

Mon cher ami,
Que j'aime détacher les lambeaux de peau l'un après l'autre ; j'aime voir la chair lacérée sous mes coups d'amour. J'apprécie également l'odeur et le goût âcre du sang ; il me rappelle le goût du café noir. La nuit dernière, j'ai fais l'amour à une jolie jeune fille ; à coups de couteau et de baisers brûlants. Tu aurais dû la voir se tortiller sous moi, quelle exquise sensation ! Elle me suppliait d'arrêter, mais jamais je ne l'écoutait. Avait-elle écouté ses parents avant de sortir de chez elle à la nuit tombée ? Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais sentit aussi bien, aussi accomplit. Mais je suis de retour, mon cher ami ; et je ne suis pas près de m'en aller.

* * *

« C'est vers 7h ce matin que les policiers de Londres ont fait la découverte d'un corps mutilé dans une ruelle de la métropole. La victime serait une adolescente âgée de dix-sept ans dont la disparition a été signalée hier soir vers 22h. » déclara la journaliste du télé-journal de 17h. La famille Allen était attablée pour le dîner lorsque le reportage était passé. Tous, sans exception, avaient les yeux rivés sur le téléviseur qui reposait sur le plan de travail. « Il s'agirait d'un homicide. La police a refusé de commenter l'affaire, ce qui laisse les habitants de Londres plutôt perplexes. » ajouta-t-elle. Soudain, l'image s'arrêta. Les yeux se retournèrent tous vers Madame Allen, qui tenait la télécommande dans sa main. « Assez d'histoires sordides pour ce soir » trancha-t-elle. Le repas se termina dans le silence le plus complet, puis les enfants allèrent, ou plutôt prétendirent, faire leurs devoirs. Dans la cuisine, le couple Allen faisait la vaisselle, discutant tout bas. « Tu ne trouves pas cela un peu inquiétant, Dan ? Tous ces meurtres ? » demanda doucement la dame. « Des meurtres, il y en a partout, tous les jours. » dit-il simplement. « Oui, mais ceux-là sont tous semblables. On raconte que toutes ces filles ont été atrocement mutilées, puis que leurs entrailles ont été vidées par terre. » répondit-elle à voix encore plus basse pour que les enfants ne l'entendent pas. « Ce ne sont que des ragots, voyons ! Personne ne peut être malade à ce point » s'indigna monsieur Allen. « On m'a dit qu'il pourrait s'agir de Jack l'Éventreur.. » commença la femme avant que l'homme ne la coupe : « Balivernes ! Ce fameux Jack est décédé depuis des années et tu le sais aussi bien que moi ! ». Elle fit signe à son mari de baisser le volume puis pointa les escaliers pour lui signifier de ne pas effrayer les enfants. « N'empêche que ces femmes ont été violées et qu'on a pas retrouvé un seul morceau d'ADN. Comme s'il s'agissait d'un fantôme. ». Son mari soupira ; encore ces histoires ridicules. Mais pourtant, sans le savoir, Madame Allen avait bel et bien raison ; Jack l'Éventreur était de retour après de longues années d'absence. Et il n'hésiterait pas à tuer.

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CHAPITRE II.

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Et harum quidem rerum facilis est et expedita distinctio.

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